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Youssfi: la justice n'est pas en confrontation avec les médecins

Dans sa déclaration accordée à Jihen Miled dans Sbeh Ennes, le porte parole du tribunal de 1ere instance de Sousse, a affirmé qu’une enquête a été ouverte par le juge d’instruction dans l’affaire du décès d’un nouveau né à l’hôpital Farhat Hached à Sousse suite à une plainte déposée par le père du bébé.
En effet, le rapport du médecin légiste, le PV du chef de service de pédiatrie affirmant  qu’il y avait une erreur de diagnostic ainsi que le témoignage d’une médecin deuxième  ayant ausculté le bébé le lendemain de sa naissance et au moment où le père s’est rendu compte que son fils était encore en vie, s’accordent sur le fait que l’enfant était vivant.
 


Faux et usage de Faux ?
 

Le porte parole du tribunal de première instance de Sousse 1 a en outre souligné, qu’un changement a été apporté au rapport médical après que le staff se soit rendu compte que le bébé était en vie. Ainsi, le terme mort né a été effacé et remplacé par né vivant, et l’indice des battements du cœur a été changé de 0 à 1.
 

Il a indiqué que l’enquête est en cours et seul le juge d’instruction pourra trancher dans cette affaire. Les médecins pourraient prouver que ce n‘est pas une erreur médicale et que le bébé mourra de toute façon. Il a souligné qu’ils n’ont aucunement l’intention de se venger des médecins.
 


La résidente sera –t-elle arrêtée à nouveau ?
 


Le juge d’instruction a considéré après l’audition de la résidente, en présence de ses avocats qu’elle pouvait être libérée sous caution, mais l’enquête se poursuit.
Le porte parole du tribunal de première instance de Sousse n’a ni confirmé ni infirmé, la possibilité d’arrêter de nouveau la résidente et pour préserver la confidentialité de l’enquête, il ne peut répondre à cette question qui n’est en outre pas de son ressort.
 


Le juge n’a subi aucune pression



Il a souligné d’autre part que le juge d’instruction n’a subi aucune pression, ni de la part des médecins ni de l’opinion publique. L’enquête a été ouverte suite la plainte déposée par le père du nouveau né.
Il a ajouté qu’après enquête et audition de différentes parties, le juge d’instruction na  décidé la garde à vue provisoire de la résidente et ensuite sa libération sous caution tout en restant à la disposition de l’enquête.